Dans ce monde en plein bouleversement dans lequel nous sommes entrés, l’exacerbation des rivalités peut conduire à de nouvelles régressions aussi terribles que celles de la première moitié du XXe siècle. Pourtant cet enchaînement n’est pas fatal. Derrière la face sombre de la mondialisation qui s’identifie à une globalisation financière entrée en crise sous le poids de sa propre démesure, il existe une autre approche de la mondialité centrée sur la conscience de cette communauté de destin qui lie l’humanité pour le pire mais aussi pour le meilleur.
l’auteur :
Patrick Viveret :
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(né en 1948) Philosophe et magistrat à la Cour des Comptes. Professeur de philosophie et diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, il a été nommé conseiller référendaire à la Cour des comptes en 1990. Rédacteur en chef de la revue Transversales Science Culture entre 1992 et 1996, Patrick Viveret est directeur du Centre international Pierre Mendès France (CIPMF) et préside l’observatoire de la décision publique. En 2001, il a participé au premier Forum social mondial, à Porto Allegre. Il est également l’un des fondateurs du Projet SOL, un système de monnaie complémentaire, et co-fondateur de l’initiative internationale « Dialogues en Humanité ».
Patrick Viveret est l’auteur de L’Évaluation des politiques et des actions publiques (Documentation française, 1990), Démocratie, passions, frontières (Éditions Charles-Léopold Mayer, 1996), Reconsidérer la richesse (Éditions de l’Aube, 2004) et Pourquoi ça ne va pas plus mal ? (Fayard, 2005). Il a participé à la publication de Pour un nouvel imaginaire politique, avec Edgar Morin, Mireille Delmas-Marty, Christian Losson, Riccardo Petrella et René Passet (Fayard, 2006).