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Auteurs |
Monique Pinçon-Charlot
Michel Pinçon |
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Editeur : | la Découverte | |||||||||
rayon : | Politique et société | |||||||||
support : | Livre | |||||||||
type : | essai | |||||||||
thèmes : | politique | sociologie | |||||||||
ean : | 9782707169617 | |||||||||
parution : | septembre 2011 | |||||||||
dimensions : | 287 pages ; 12 × 19 cm ; |284 g | |||||||||
imprimé en France | ||||||||||
prix : | 10,90 € soldé 2,73 € ? prix valable uniquement sur le(s) exemplaire(s) en rayon
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disponibilité : | manquant sans date, mais encore disponible à Plume(s) | |||||||||
arrivé à Plume(s) : | 9 novembre 2011 | |||||||||
réserver
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rayon : | Politique et société |
support : | Livre |
thème : | politique |
sociologie | |
type : | essai |
Petits chèques entre amis, dîners mondains, légions d’honneur et comptes en Suisse...
L’affaire Bettencourt a jeté une lumière crue sur les connivences souterraines qui unissent pouvoir politique et puissances de l’argent. Dans ce livre-enquête, les sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, spécialistes de la bourgeoisie française, donnent à voir, au-delà des scandales, la logique d’un système. Pour faire vivre un monde où l’entre-soi permet l’affirmation des réseaux, ils rapportent des histoires révélatrices, glanées dans les coulisses du règne de Nicolas Ier.
En brossant la chronique des premières mesures prises, ils dévoilent les ressorts d’une politique systématique en faveur des nantis : bouclier fiscal, abattements et exonérations en tout genre, dépénalisation du droit des affaires ne sont que les éléments visibles d’une guerre des classes au service de l’aristocratie de l’argent. Aux discours du Sarkozy qui prétendait vouloir refonder le capitalisme s’oppose la réalité des actes : paradis fiscaux, fonds spéculatifs, bonus des traders, stock-options et cadeaux aux banques se portent bien et ont permis au capital financier de retrouver de sa superbe.
Derrière la façade d’un pouvoir démocratique se dessine ainsi le tableau inquiétant d’un tout autre régime : une oligarchie, un gouvernement des riches pour les riches.
(1946 — ) Docteur en sociologie, directrice au CNRS jusqu’en 2007, Monique Pinçon-Charlot a une carrière en grande partie commune avec Michel Pinçon.
En 1970, ils entrent au CSU – Centre de sociologie urbaine, devenu l’équipe Cultures et sociétés urbaines. Leurs premières recherches portent sur les processus de la ségrégation urbaine. Cette ségrégation est appréhendée à partir d’enquêtes statistiques. Ils étudient le secteur du logement social (caractéristiques de la population logée) et les problèmes de la cohabitation entre groupes sociaux dans les ensembles de logements HLM ; puis les effets de la crise économique des années 1970 sur les modes de vie de familles ouvrières de la vallée de la Meuse (Ardennes).
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot font ensuite porter leurs travaux sur la haute société – noblesse fortunée et grande bourgeoisie. À partir d’une démarche anthropologique, l’objectif de leurs travaux est de donner à voir les modes de vie et les niveaux de fortune peu connus du grand public. Leur analyse s’intéresse en particulier aux processus de la reproduction sociale dans cet univers. Ils analysent également la transformation des beaux quartiers en quartiers d’affaires, ainsi que le processus de la transmission des fortunes récentes en étudiant les stratégies des nouveaux patrons récemment enrichis. Ils observent les châtelains dans leur rapport à leurs demeures hors du commun, dans les efforts qu’ils déploient pour en assurer le maintien dans la sphère familiale, et dans les interventions publiques en leur faveur.
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot décrivent et analysent leur travail de terrain dans un essai de méthodologie. Celui-ci relate la mobilisation de cette classe privilégiée pour maintenir ses privilèges, dans leurs domiciles comme dans leurs lieux de villégiature.
Ils utilisent ensuite leur expérience des fortunes héritées pour réaliser une enquête sur les grands gagnants du Loto : comment un bouleversement induit par des gains de plusieurs millions de francs est-il vécu par des familles modestes ? En effet, alors que les héritiers sont formés dès leur plus tendre enfance à la richesse, les grands gagnants du Loto ont à faire face à un enrichissement soudain qui bouleverse leur vie.
Venus de la sociologie urbaine, ils ont aussi travaillé depuis 2000 sur les évolutions de Paris – notamment ce qui concerne la vie sociale dans les quartiers ainsi que les rapports de la capitale avec sa banlieue.
Leur dernier travail utilise également l’expérience acquise au sommet de la société pour analyser le pouvoir politique actuel, ses réseaux autour du président de la République et les connexions entre les élites politiques et le monde des affaires. Ils mettent en évidence le double langage des dirigeants politiques et les mesures prises en faveur des plus fortunés. Leur ouvrage Le président des riches, publié en septembre 2010 à la Découverte, a fait l’objet d’une réédition dès septembre 2011, mise à jour et enrichie.
Ils ont notamment publié Grandes Fortunes - Dynasties familiales et formes de richesse en France (Payot, 1996), Sociologie de la bourgeoisie (La Découverte, "Repères" 2000), Les Ghettos du Gotha (Seuil, 2007).
(1942 — ) Docteur en sociologie, directeur de recherche au CNRS jusqu’en 2007, Michel Pinçon a une carrière en grande partie commune avec Monique Pinçon-Charlot.
En 1970, ils entrent au CSU – Centre de sociologie urbaine, devenu l’équipe Cultures et sociétés urbaines. Leurs premières recherches portent sur les processus de la ségrégation urbaine. Cette ségrégation est appréhendée à partir d’enquêtes statistiques. Ils étudient le secteur du logement social (caractéristiques de la population logée) et les problèmes de la cohabitation entre groupes sociaux dans les ensembles de logements HLM ; puis les effets de la crise économique des années 1970 sur les modes de vie de familles ouvrières de la vallée de la Meuse (Ardennes).
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot font ensuite porter leurs travaux sur la haute société – noblesse fortunée et grande bourgeoisie. À partir d’une démarche anthropologique, l’objectif de leurs travaux est de donner à voir les modes de vie et les niveaux de fortune peu connus du grand public. Leur analyse s’intéresse en particulier aux processus de la reproduction sociale dans cet univers. Ils analysent également la transformation des beaux quartiers en quartiers d’affaires, ainsi que le processus de la transmission des fortunes récentes en étudiant les stratégies des nouveaux patrons récemment enrichis. Ils observent les châtelains dans leur rapport à leurs demeures hors du commun, dans les efforts qu’ils déploient pour en assurer le maintien dans la sphère familiale, et dans les interventions publiques en leur faveur.
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot décrivent et analysent leur travail de terrain dans un essai de méthodologie. Celui-ci relate la mobilisation de cette classe privilégiée pour maintenir ses privilèges, dans leurs domiciles comme dans leurs lieux de villégiature.
Ils utilisent ensuite leur expérience des fortunes héritées pour réaliser une enquête sur les grands gagnants du Loto : comment un bouleversement induit par des gains de plusieurs millions de francs est-il vécu par des familles modestes ? En effet, alors que les héritiers sont formés dès leur plus tendre enfance à la richesse, les grands gagnants du Loto ont à faire face à un enrichissement soudain qui bouleverse leur vie.
Venus de la sociologie urbaine, ils ont aussi travaillé depuis 2000 sur les évolutions de Paris – notamment ce qui concerne la vie sociale dans les quartiers ainsi que les rapports de la capitale avec sa banlieue.
Leur dernier travail utilise également l’expérience acquise au sommet de la société pour analyser le pouvoir politique actuel, ses réseaux autour du président de la République et les connexions entre les élites politiques et le monde des affaires. Ils mettent en évidence le double langage des dirigeants politiques et les mesures prises en faveur des plus fortunés. Leur ouvrage Le président des riches, publié en septembre 2010 à la Découverte, a fait l’objet d’une réédition dès septembre 2011, mise à jour et enrichie.
Ils ont notamment publié Grandes Fortunes - Dynasties familiales et formes de richesse en France (Payot, 1996), Sociologie de la bourgeoisie (La Découverte, "Repères" 2000), Les Ghettos du Gotha (Seuil, 2007).